Le psychologue.

Relève d’une formation universitaire.

Il s’agit d’une profession réglementée dans le sens où le titre de psychologue est protégé par la loi (article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985). Pour détenir ce titre, il faut être titulaire d’une licence et d’un master de psychologie (BAC +5). Par ailleurs, il faut avoir effectué au minimum un stage de professionnalisation. Par l’article 57 de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002, le psychologue doit s’inscrire sur le répertoire de l’Agence Régionale de Santé pour obtenir un numéro ADELI et figurer sur cette liste. Il n’existe pas d’ordre des psychologues mais la pratique du psychologue se réfère à un code de déontologie. Le psychologue conduit ses actions en se référant à ce code adopté le 22 mars 1996 et actualisé en février 2012. Ce document pose les règles déontologiques d’exercice de son métier.
Il existe plusieurs branches au sein de la psychologie : la psychologie clinique, la neuropsychologie, la psychologie sociale, cognitive, du développement, du travail, etc. Toutes ces disciplines sont enseignées au cours de la formation initiale du psychologue qui, à la fin de son cursus, se spécialise dans un domaine.

Cela, fait du Psychologue le spécialiste et le généraliste de la vie psychique. Il prend en compte les différentes composantes de l’individu.

Il n’est ni un professionnel médical, ni un professionnel paramédical. Il peut donc être consulter sans prescription médicale mais il n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

Le psychologue clinicien.

relève d’une formation universitaire.

C’est ce que l’opinion courante entend généralement par le terme de "psychologue", mais il s’agit d’une spécialisation en psychologie clinique. La psychologie clinique s’intéresse à la personne dans sa singularité, en lien avec son histoire et à travers ses propres modalités d’expression. Elle utilise l’entretien, l’écoute, l’observation et différentes évaluations pour orienter sa compréhension du symptôme et son action.

Le psychothérapeute.

est un titre accordé par l’ARS sous certaines conditions.

Les médecins psychiatres et les psychologues ne sont pas les seuls à pouvoir proposer des psychothérapies. De nombreux professionnels exercent un type spécifique de psychothérapie et comme il en existe de nombreux types, cela en fait un domaine tout particulièrement nébuleux. La psychothérapie a pour but l’amélioration du bien-être psychologique de la personne en utilisant des méthodes et des outils bien spécifiques.
Depuis la loi de 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, l’inscription sur le registre des psychothérapeutes est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie clinique. Elle comprend : une formation théorique en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois dans des services agréés. Cette nouvelle réglementation permet d’éviter les dérives et de garantir que le psychothérapeute consulté a bénéficié d’une formation théorique permettant d’acquérir les fondamentaux de la psychopathologie clinique, son histoire, ses concepts, ses méthodes de recherche et ses dispositifs de prise en charge. Les psychothérapeutes doivent être inscrits sur le registre national des psychothérapeutes. L'inscription est obligatoire avant toute utilisation du titre professionnel.

Les principales psychothérapies sont :

Les thérapies psychodynamiques :
proposés par les psychologues cliniciens, elles mettent l’accent sur la subjectivité, les conflits internes du sujet, son histoire comme cadre de compréhension des symptômes.




Les Thérapies comportementales et cognitives (TCC) :
proposées par les psychologues cognitivistes/comportementalistes, parfois des cliniciens, elles sont centrées sur les comportements. Elles s’étayent sur la théorie de l’apprentissage et visent à déconditionner un mauvais apprentissage en utilisant des méthodes de conditionnement. La thérapie se concentre donc sur le symptôme et intervient sur les processus mentaux considérés à l’origine du symptôme.
Mais il y a également :
Les thérapies corporelles et émotionnelles qui utilisent le corps pour libérer les « maux de l’esprit » et libérer les émotions (ex : gestalt-thérapie, psychodrame etc.) ; les thérapies par l’art et la création (ex : musicothérapie, thérapie autour de l’expression plastique, la peinture, modelage, thérapie par le théâtre) ; les thérapies familiales(systémique ou psychanalytique) ; les thérapies de couple ; les thérapies de la communication (PNL programmation neuro linguistique, analyse transactionnelle etc.) ; l’hypnose eriksonnienne, et tout ce qui est en lien avec le développement personnel etc.

Le psychiatre.

C'est un médecin.

La psychiatrie est la branche de la médecine dont l'objet consiste en l'étude et le traitement des maladies mentales. En tant que médecin, il peut être amené à prescrire des médicaments et les séances sont remboursées par la sécurité sociale.
Comme mentionné plus haut, il peut lui aussi faire usage du titre de psychothérapeute. Toutefois, certaines personnes consultent un médecin psychiatre dans le cadre du traitement et de son renouvellement et un psychologue dans le cadre de la psychothérapie.

Le psychanalyste.

Il peut être inscrit au registre national des psychothérapeutes ou non.

La profession de psychanalyste n’est pas réglementée, ce titre n’est pas protégé par la loi. La plupart d’entre eux sont également médecins ou psychologues. La formation consiste en une analyse personnelle, une formation théorique auprès d’une école de psychanalyse et une supervision de sa pratique auprès d’un analyste expérimenté.
Pour Freud, la psychanalyse est un procédé d’investigation des processus mentaux, autrement inaccessibles et d’une méthode de traitement des désordres mentaux. Les psychanalystes travaillent notamment sur l’inconscient, sur les processus de transferts et de contre transferts etc. Ils s’intéressent aux conflits psychiques source du symptôme. Par la méthode dite des "associations libres", le psychanalyste vise au découvrement de ces conflits et par là même à réduire si ce n’est à annuler leur influence.